Dieu est fidèle


Cela implique de faire constamment place au frère, en portant “les fardeaux les uns des autres” (Gal 6,2)… L'autre ne sera plus un ennemi, ni un pécheur dont j'aurais à me séparer, mais “quelqu'un qui m'appartient”. Avec lui, je pourrai me réjouir de la miséricorde commune, je pourrai partager les joies et les douleurs, les contradictions et les espoirs. Ensemble nous serons peu à peu pousser à élargir le cercle de ce partage, à nous faire messagers de la joie et de l'espérance que nous avons découverts ensemble dans nos vies grâce au Verbe de vie. Ce n'est que si elle sera véritablement “maison de communion”, rendue ferme par le Seigneur et la Parole de sa grâce qui a le pouvoir d'édifier, que l'Église pourra aussi devenir “école de communion”… Les différences seront alors accueillies et réconciliées, les souffrances trouveront un sens et une consolation définitive; la mort même perdra tout pouvoir face à la communion dans l'amour, face à la participation à la vie trinitaire, qui se sera étendue à tout homme. »