"O mort, où est ta victoire?"


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La résurrection de Jésus est donc le sceau apposé par le Père sur la lutte du Fils, sur son agón: celui-ci, montrant qu’il avait une raison pour mourir (donner sa vie pour les autres), a montré tout à la fois qu’il existe une raison pour vivre (aimer, demeurer dans la communion). Alors le Père l’a rappelé des morts, faisant de lui le Seigneur pour toujours.

Tous les hommes, même s’ils ne connaissent pas Dieu ni son dessein, portent dans leur cœur le sens de l’éternité, et tous se demandent: «Que pouvons-nous espérer?» Ils savent que, s’ils restent insensibles à la résurrection, ils s’interdisent de connaître «le sens du sens» de leur vie. Les hommes attendent, ils cherchent avec fatigue, et parfois par des chemins égarés, la bonne nouvelle de la vie plus forte que la mort, de l’amour plus fort que la haine et la violence. Le Christ, ressuscité et vivant pour toujours, est la vraie réponse; elle exige des chrétiens ce récit authentique que ne peut donner que celui qui a fait l’expérience du Vivant. Où sont ces chrétiens? Car oui, il y a aujourd’hui encore des chrétiens capables d’exprimer cela: il y a à nouveau des martyrs chrétiens, il y a à nouveau des prophètes chrétiens, il y a des témoins qui ne rougissent pas de l’Évangile. Une fois encore, aujourd’hui comme en ce matin de la résurrection, ce message nous parvient du tombeau vide: «Ne craignez pas, n’ayez pas peur, ne soyez pas dans l’angoisse! Le Crucifié est ressuscité et il vous précède!» Oui, pour l’Église, désormais, un printemps est proche, une saison où l’Esprit du Ressuscité se rendra plus présent que jamais, une saison où la Parole de Dieu sera moins rare.