25 Avril
MARC évangéliste
Les Églises d’Orient et d’Occident célèbrent aujourd’hui la fête de l’évangéliste Marc.
Jean, dit aussi Marc, était cousin de Barnabé, et les premiers chrétiens se réunissaient dans la maison de sa mère pour prier, selon le témoignage de Luc (Ac 12,12). Vers l’an 44 Marc accompagna Paul et Barnabé à Chypre et en Pamphilie, leur premier voyage missionnaire. Il abandonna Paul, qui lui reprocha ouvertement son refus de le suivre, mais se rachètera en restant aux côtés de l’Apôtre durant sa détention à Rome. Marc fut aussi disciple de Pierre qui, dans sa première Lettre, l’appelle « mon fils » ; il en fut l’interprète. Pour consentir à la requête des chrétiens de Rome, il mit par écrit la prédication de Pierre, recueillant soigneusement tous ses souvenirs des paroles et des faits du Seigneur ; il inaugurait ainsi le genre littéraire des Évangiles. Pour certains, on peut l’identifier avec le jeune homme qui s’enfuit nu après l’arrestation de Jésus.
La liturgie copte appelle Marc « le témoin des souffrances du Fils unique ». Dans son Évangile, en effet, il fixe son regard sur le mystère du Serviteur souffrant, en qui est cachée la gloire du Fils de l’homme, sans jamais cacher la grande incompréhension que Jésus rencontra, durant sa vie, de la part de ses propres disciples.
Les dernières années de la vie de Marc sont partiellement voilées de mystère. Eusèbe rapporte qu’il se retira en Egypte et posa les fondements de l’Église d’Alexandrie. À Alexandrie, Marc aurait subi le martyre à une date inconnue. Selon la tradition, son corps fut transporté à Venise en 828. En 1968, une de ses reliques fut remise par le cardinal Urbani au pape d’Alexandrie Cyrille VI, pour marquer ainsi le commencement du dialogue entre Église copte et Église catholique après des siècles d’hostilités et d’incompréhension.
Lecture
Comme il parlait encore, survint Judas, l’un des Douze, avec une troupe armée d’épées et de bâtons, qui venait de la part des grands prêtres, des scribes et des anciens. Celui qui le livrait avait convenu avec eux d’un signal : « Celui à qui je donnerai un baiser, avait-il dit, c’est lui ! Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde. » Sitôt arrivé, il s’avance vers lui et lui dit : « Rabbi !» Et il lui donna un baiser. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. L’un de ceux qui était là tira l’épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui emporta l’oreille. Prenant la parole, Jésus leur dit : « Comme pour un bandit, vous êtes partis avec des épées et des bâtons pour vous saisir de moi ! Chaque jour j’étais parmi vous dans le Temple à enseigner et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écrituress soient accomplies. » Et tous l’abandonnèrent et prirent la fuite. Un jeune homme le suivait, n’ayant qu’un drap sur le corps. On l’arrête, mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu. (Mc 14,43-52)
Prière
Dieu qui as confié à l’évangéliste saint Marc la mission de proclamer la Bonne Nouvelle, accorde-nous de si bien profiter de son enseignement que nous marchions sur les traces du Christ. Lui qui règne.
Lectures bibliques
1P 5,5-14 ; Mc 16,15-20
Les Églises font mémoire…
Anglicans: Marc, évangéliste
Catholiques d’occident : Marc, évangéliste
Coptes et Ethiopiens (17 barmudah/miyazya) : Jacques de Zébédée, apôtre
Luthériens : Marc, évangéliste ; Philipp Friedrich Hiller (+1769), poète dans le Württemberg
Maronites : Marc l’Evangéliste, apôtre
Syro-orientaux : Marc, apôtre et évangéliste (Église malabar)
Vieux-Catholiques : Marc,évangéliste